Faire d'une autre ville un chez soi.
Parce qu'on y a des amis, un endroit où dormir,
parce qu'on y est allé au supermarché et au ciné,
parce qu'on a marché dans des lieux moches, et des beaux, certains qui nous touchent, nous percutent,
parce qu'on a attendu au coin d'une rue, qu'on a fait les courses ou trouvé les toilettes publiques,
parce qu'on y a un bar préféré,
parce qu'on y a rencontré des gens,
parce qu'on en parle comme d'un lieu où on a passé du bon temps.
Parce qu'on y marche sans faire attention, l'air de rien, parce qu'on recommence à regarder ses pieds.
a-contre-courant
Perdue au hasard des mots.
Samedi 29 janvier 2011 à 17:16
Lundi 24 janvier 2011 à 18:19
Juste eu le temps de trier mes photos, de prendre un bon bain et me voilà on the road again !
Une semaine folle à Ljubljana avec Carmenoch' : des rencontres tellement improbables, des lieux tellement incroyables, des dessins et des mots, des histoires et de la musique, tellement de musique !
J'vous poste des photos et quelques racontards dès que je suis posée mais pour l'instant : Paris !!!
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Dimanche 9 janvier 2011 à 23:52
Et sinon, toi et moi, on fait quoi ? On prend un otage ? On construit la tour Eiffel ? Où on continue à vaquer à nos occupations tout au bout du bout du monde, de l'éternité et un jour ? On pleut des trombes et on empêches le ciel de basculer là où il ne faut pas. On prend des billets low coast pour any where. On butine comme des cons les fleurs empoisonnées et on écoute à s'en fendre la gueule les blagues de mon frère. On vogue, on trinque. On aboie quand la caravane passe et puis on pleure quand elle s'en va. On cueillerai du lilas et on oublierais qu'hier c'était lundi. On deviendrait ce qu'on est et surtout on mangerais des litchi en écoutant la musique de la petite sirène. On serait grands et fort et tout. On pourrait aussi pulvériser la mer, la terre et le feu pour leur donner de nouvelles couleurs et puis juste après on oublierais les anciennes. Ce serait un peu notre paradis, à nous, rien qu'à nous. Et tu me couperais les cheveux, et je regarderais les tiens pousser. On serait cons mais on s'en foutrait pas mal. On dirait tiens regarde et le monde se retournerais pour nous céder le passage. Rien que ça ! Et après qu'est ce qu'on ferait ? On pourrait inventer quelque chose. Un rébus. Une blague ou un dilemme. On inventerais une énigme et on serais le sphinx. Alors plus personne ne passerait. Et seuls et beaux on oublierais plus de penser à tous les autres, coincés de l'autre côté. Mais nous peut-être qu'on serait trop seuls et qu'on exploserait à notre tour. Alors on créverait la bouche ouverte, on boufferait les pissenlits par la racine. On serait plus rien que le néant et d'autres nous marcherait sur la gueule. Quelle tristesse. A moins que nous, on soit au dessus de tout ça. Et que la mort jamais ne vienne et qu'on reste plantés là, debout, à poil face à l'éternité. Toujours aussi cons. Nos mains l'une dans l'autre. Tout entier l'un dans l'autre. On ferait une surprise à l'univers en nous survivant.
Jeudi 30 décembre 2010 à 14:17
Ouverte à toute proposition.
Jeudi 23 décembre 2010 à 11:08
A vous d'entendre : Arandel.
A vous de sentir : le sapin de noël bien sûr ou planter son grand nez dans la neige.
A vous de penser :
Mardi 14 décembre 2010 à 16:45
Après quelques jours,
je ressent enfin le bonheur d'être seule ici,
de n'avoir pas besoin de parler,
de ne pas penser à ce que peut penser l'autre :
juste être là,
entièrement au moment présent,
sans avoir rien à penser d'autre que de ne pas rater l'avion.
Jeudi 4 novembre 2010 à 13:38
<< Avant