a-contre-courant

Perdue au hasard des mots.

Mardi 15 février 2011 à 23:44


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En montant à la Croix Rousse - Février 2011 - AlX


This day was a fuckin" good one.




FaAat comme heeeiin stuuUpéfiant..

Mardi 8 février 2011 à 10:48

http://a-contre-courant.cowblog.fr/images/deadletter.jpgDenmark - Dead Letter


Fouiller dans le passé. Retrouver des vieux cahiers, des mots, des idées qu'on avait oubliés. Et voir le chemin parcouru. Retrouver des moments où on se sentait bien, plus grande, plus sure qu'aujourd'hui.

Vendredi 4 février 2011 à 15:33

Hier soir j'ai pris le numéro d'un type en disant que oui il me plaisait pour qu'il me laisse tranquille. Aujourd'hui je me suis fait passer pour une archéologue auprès de la coiffeuse pour ne pas avoir à lui expliquer. ça a été notre sujet de discussion principal et j'ai dù inventer n'importe quoi mais on a fini par se tutoyer et se dire salut quand je suis partie ! A la bibliothèque j'ai appris qu'il fallait avoir un domicile pour pouvoir être abonné, mais pas pour les enfants. J'ai laissé penser à un vieux Bulgare à la peau magnifique parcheminée et au visage tatoué de signes étranges que je m'appelait Alexandra pour me faire comprendre. Il m'a embrassé les deux joues et baisé la main et m'a souhaité bonne chance. 

Dimanche 14 novembre 2010 à 23:31

Tu vogues à son son. Et ses mots sont froids. Elle songe à toi. L'instant suit et elle n'est pas là. Au vent. Elle a soufflé à la gueule. Du vent. Sans froisser les songes pourtant. Elle est juste là, fermée aux odeurs. Le sang sur lui. Les yeux au coeur. Il n'y a qu'elle qui puisse encore souffler. Et faire semblant de. Quand elle regarde elle voit le vide. Parfois. Sans le faire vraiment exprès. Elle entend. Elle songe au son. Mais s'essouffle. Le son. Par hasard.







>> Les amants du pont neuf.

Dimanche 14 novembre 2010 à 23:24

No one is good.
No one is bad.
No one is nobody.
No one is closer.
No one is fat.
No one is me.
No one is the other.
No one is mad.
No one is full.
No one is done.
No one is over.
No one is perfect.
No one is there.
No one is faster.
No one is standing.
No one is believable.
No one is sure.
No one is dreamin'.
No one is eaten.
No one is strange.
No one is gone.
No one is strong.
No one is mine.
No one is better.
No one is elephant.
No one is loved.
No one is playing.
No one is.







Jeudi 4 novembre 2010 à 14:12


Il y a dans mes préférés ...

Un couteau dans la poche, « un couteau qu'il aurait glissé dans un pantalon de velours chocolat à larges côtes. Un couteau qu'il aurait tiré de sa poche à l'heure du déjeuner, piquant les tranches de saucisson avec la pointe, pelant sa pomme lentement, le poing replié à même la lame.»
L'odeur des pommes, quand on entre dans la cave
Le bruit de la dynamo, « On devient sa propre centrale électrique, à pédalées rondes. L'adhésion caoutchoutée du pneu au bouchon rainuré de la dynamo ...»
On pourrait presque manger dehors, « Une fantaisie modeste, un petit vent de folie sage qui change tout sans rien changer... »
Aller au mûres ou La première gorgée de bière, « On repose son verre, et on l'éloigne même un peu sur le petit carré buvardeux. »]
L'autoroute la nuit, Dans un vieux train et  Le pull d'automne, « Dans des tons verts ? Un vert d'Irlande, pois cassé, brumeux, whisky rugueux, sauvage et solitaire comme les champs de tourbe, l'herbe rase. Mais roux ? »


Ce sont les plaisirs de la vie, mis en bouteille par Philippe Delerm dans La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules... 


... mon préféré reste Aider à écosser des petits pois : c'est doux.



Instantanné de bonheur dans ce monde de brutes : Taking Woodestock ... 

Et pour les oreilles : Te quiero de
Stromae.




 

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Apaisement sublime : la côte anglaise, à l'automne, avec une amie. 




Mercredi 26 mai 2010 à 23:04



Envie de dire comme lui :
Wouhou.


Même pas peur. Moi aussi je suis solide.
[ce n'est pas un air que je me donne]



Ai posté le dossier. Dans une grande enveloppe que j'avais remplie céremonieusement à la bibliothèque. En face de la grande baie vitrée qui donne sur les arbres de la place. Ensuite j'ai pensé longuement. Je suis sortie en la serrant dans mes bras parce qu'il y avait du vent. Et puis je l'ai glissée dans la fente. Advienne que pourra. Je me sens grande. J'ai pris une décision. La première.


Jeudi 21 janvier 2010 à 15:22

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Ai vu XXY, sur un mur au vieux papier peint peint en blanc, dans une ancienne maison bourgeoise, en plein Lyon au milieu de nul part, des pièces remplies de tout un chacun, le regard vague, clope au bec, Baudelaire dans la poche, essayant de hurler ce qu'il est ! Les motifs rococco transparaissaient sur le corps des paysages et  l'horizon des Hommes.


 
Comment dire, il est ouf d'être ouf. Bizarement il me semble que la vie a pris un nouveau tournant. Je crois que j'ai guéri. I hope so.


Lundi 18 janvier 2010 à 20:59

 




«  Je me soigne de cet amour perdu à coups de réconfort, c'est une médecine qui pique un peu parfois, mais qui me permet de me reconstruire. […] Il me faut faire un peu de rééducation désormais avant de me jeter à nouveau dans les grandes sensations. »



Mardi 12 janvier 2010 à 19:14


*Dans les tumultes de l'hiver mon ordinateur m'a lâchée ! Enfin pas lâchée, lâchée mais temporairement lâchée. Donc, donc, pour me vanger de lui je vis très bien sans lui ! Oui, oui je suis libre et indépendante (oui c'est à toi qu'je parle grande couille). Et pour me vanger triplement je me surpasse en occupations qui remplissent le ciboulos. 

Chaque film, chaque musique, chaque tableau, chaque personne croisée, chaque spectacle, chaque histoire est une part du grand puzzle. 
Ils me font grandir.
Me soulèvent du sol.
 Dans lequel je craint de m'enraciner.
 Et me rapprochent petit à petit des nuages.
Là où ma tête flottera dans le vide en tout liberté.
 [[si, si !]]
 

Le Bel âge
^^Le bel âge Laurent Perreau                                
(Je suis elle. Et moi ?)
La mécanique du coeur Mathias Malzieu                    
(Il n'y a pas de chemin.)
Tristes tropiques Claude Lévi-Strauss                           
(A l'image des mots,)
L'usage du monde Nicolas Bouvier
(art ne s'arrête.)
Post Mortem Musée Gallo-romain
(Il n'y a pas qu'un monde, pourtant.)



 
***
 
Tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles - tu parles                     



Biv' bav' buv' = weekend au top, les pieds dans la neige, le nez dans la tartiflette, plein de bonheur dans la tête.

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