a-contre-courant

Envie de sortir.

De me promener rien qu'avec toi dans les rues de ma ville,

De m'assoir dans un parc avec vous tous,

De boire un coup de trop,

De rigoler encore et encore,

De parcourir ma ville toute la nuit,

De rencontrer des gens chelous,

De délirer un bon coup,

De rentrer à pied même si c'est loin,

De causer et causer encore de tout et de rien,

De m'endormir au petit matin les jambes lourdes et la tête fatiguée,

De vivre la nuit, comme toujours l'été.

Je me suis créé n My Space... C'est vrai quoi tout le monde en a alors pourquoi pas moi ! Mais franchement j'ai pas encore compris l'intérêt de la chose. Peut être que ça viendra !

Comme un air de grandes vacances. Sur un petit ton tristoune parce que les gens ne seront peut-être plus là l'année prochaine, parce que c'est quand même sympa la fac, parce que j'm'étais enfin habituée à se rythme un peu chelou, parce que la routine c'est facile. Sur un petit air guilleret aussi parce que c'est les beaux jours qui arrivent, parce que c'est la fin des partiels, parce que c'est le signe de plus de temps avec lui, parce qu'être en vacances en mai c'est un record suprême, parce que les autres passerons leur bac pendant que je ramasserai des fraises dans un champ au soleil (ou sous la pluie) parce que voilà !

Et puis vacances sa veut aussi dire : chercher un apart' pour l'année prochaine, trouver du boulot, réfléchir à ce que je vais faire l'année prochaine, attendre que les autres soient aussi en vacances pour vraiment rigoler...

Petit come back :

"Dans l'avant-propos du Dictionnaire du corps, la philosophe Michela Marzano indique : "notre corps est l'une des évidences de notre existence : c'est dans et avec notre corps que nous sommes nés, que nous vivons, que nous mourons ; c'est dans et avec notre corps que nous construisons nos relations avec autrui. Mais sommes-nous ou avons-nous notre corps ?" A la lumière de vos expériences, lectures et réflexions, discutez les conséquences anthropologiques de cette assertion."

Voilà un petit bout de tempsque je ne suis pas venue ici. IL y a des moments comme ça où je n'ai plus envie de parler. D'écrire je veux dire. Et puis aujourd'hui, même si j'me sent obligée d'écrire un article je sais qu'il sera froid et sans intérêt. Je sais pas pourquoi mais y a rien qui sort. Mon clavier me fait des pieds de nez ! Ce weekend j'ai fait de la peinture, des p'tit trucs de rien du tout mais p't'être que j'avais besoin de ce moyen d'expression là et pas d'un autre.

Dans mes yeux : L'heure d'été

Dans ma tête : un bon mal de crâne

Dans mes oreilles : le silence de mon appartement avec le bruit de la chaudière et celui du frigo

Dans mon coeur : toi et tout les autres

Dans mon corps : mal aux genoux et aux yeux et à la gorge et puis au nez que j'arète pas de moucher. Bref je suis complètement salade

Aujourd'hui est un aujourd'hui joli !
Un bon galop ça fait toujours du bien, quelques obstacles bien sautés sa me donne envie de respirer, ...

Demain ce sera pas un beau demain. Je le sait.

Hier d'ailleurs c'était pas un très bel hier quoi qu'il y a eu des bons moments quand même.

J'ai vu, j'ai aimé, on a bien rigolé [pas tant pendant le film mais imaginez une toute petite salle de ciné' avec 5 personnes dedans, le silence complet, un gros panneau avec écrit "nourriture interdite" et nous essayant d'ouvrir un paquet de bonbons silencieusement : tordant] : Dans la vie

Un peu de moi aussi ! Pourquoi pas ?

Un peu de joie dans cette journée pleine de ciel gris : j'ai vu mon amoureux !

[[Je sais, on me le dit souvent, on me le répète, oui, je ne parle que de lui, j'en suis consciente, c'est pas faute d'essayer autre chose, d'ailleurs, j'me dit tiens je vais faire une qhose géniale (ou pas ) je vais raconter ma journée et ben voilà ! il faut toujours que je parte ailleurs, que je m'embale, et puis c'est comme ça ! Et non je ne l'assume pas ]]

Bref, journée classique, cours en amphi, toute seule parce que Morganne et Wendi ont décidé que 9h45 c'est pas une heure décente pour suivre un cours d'art contemporain. Enfin, moi j'écoute avec intérêt, parce que oui l'art contemporain je trouve ça intéressant. Et puis je leur passerai mes cours, là n'est pas la question. Donc après ce fameux cours je prend le tramway même si il n'y a qu'un arrêt, parce que le froid est revenu sans me prévenir, puis le métro ou j'écoute les conversations des autres, la petite vielle qui ralle toute seule, les minettes qui essayent de comprendre le comportement de leur mec. Enfin je suis chez moi, je réchauffe un plat surgelé tout squattant sur un internet. Encore un p'tit cours à la fac "anthropologie culturelle" avec Mr Je-bouge-les-mains-dans-tout-les-sens. Il parle de salade lavée dans l'évier ou dans une cuvette, des indiens d'amérique qui font des carnavals pour montrer leur "vieu sac" où ils se trimballent déguisés en travesti, en Marylin Monroe ou en Ben Laden. Actualisation des traditions parait-il. Pourquoi pas après tout. Pour ethnologue il faut être ouvert à tout et ne rire de personne. Difficile. Bref après ça je prend encore le tramway, je rejoins mon amoureux, on mange un mac flurry et on reprend le tramway pour aller à son rdv -le fameux rdv du mrcredi après-midi dont je ne sais pas grand chose ! J'attend dans la salle d'attente (logique) en jouant à un jeu de PSP ou il faut conduire prudemment en évitant les barrages de police et les carambollages. Très enrichissant. Je contemple aussi une jolie petite "black" toute tressée et j'envie ces magnifiques cheveux. Quand c'est fini on repart. La route de Vienne dans l'autre sens. On se marre. On discute et ça suffit. Je le rend à son papa et je rentre encore une fois chez moi. Je travaille -un peu, je glandouille sur internet et surtout mon blog. Mon journal, pas si intime que ça.

Prononcer  [ i coeur ni ]

* Tout simplement !

Je suis une professionelle du cowblog : après l'habillage du blog de ma mère [de-l-art-ou-du-cochon] voilà celui de ma soeur réalisé itou par moi même : [sinon-moi ] ...