a-contre-courant

Perdue au hasard des mots.

Samedi 8 janvier 2011 à 3:03

 Je m'assoie pour regarder.
Je pense au long de la vie.
Trouver le souffle.
La route.
Simple.
L'histoire.
En route.
Toujours. 

Mardi 4 janvier 2011 à 19:00

Pour un peu je m'y serais cru ! Depuis quand se fait on draguer quand on fait les courses sapée comme une vielle hippie ? Il faudra qu'on m'explique. Je ressemble à je ne sais trop qui dans je ne sais trop quel film. Je ne sors plus sans mon appareil photo. Je prend ma voiture. Met Birdy Nam Nam et me promène jusqu'à planter un trainard parce qu'il y a une photo. Hier j'ai eu une maison en feu et aujourd'hui une éclipse (bon, l'éclipse c'était prémédité !). Ensuite je rentre à la maison et je fait des gribouillons dans un carnet. Je me la pète putin je me la pète !


La flemme de faire toute autre chose. Même d'ouvrir un bouquin. J'ère sur le net comme sur terre parce que errer ne demande aucun effort, ni intellectuel, ni physique. Je suis rabougrie, je me demande pourquoi. Je pense qu'il me faut un plan. Ha oui quand je rentre à la maison je regarde des séries abrutissantes. Oui. Dehors il fait froid. La flemme quoi. J'attends que quelqu'un daigne faire sonner mon téléphone, j'attends de pouvoir repartir. Loin. Ha si j'ai ouvert mon guide de l'Inde aujourd'hui quand même. J'ai envie de faire de la sculpture aussi. Ou du tricot. Pourquoi pas du tricot ? En attendant.

Et puis mon dernier chômeur a repris l'école. Quelle pouasse ! Je suis désormais seule à ne rien faire ! Fini les soirées en semaine, les nuits d'après midi. Toute seule c'est pas drôle. Du coup la semaine je me met en veille, j'attends votre weekend. Pour voir tes fesses, vos culs, vos sourires fatigués !



Je me sent reporter. En libéral. Je (me) raconte des histoires. Je tricotte. Pour ainsi dire. 
Et demain je sors pour de vrai : le musée c'est gratuit pour les chômeurs. Fantastique. Demain, l'art africain. 



Sinon il faudrait que je fasse du vélo aussi. Au lieu de manger du mac do en écoutant France Inter. Sur France Inter y a de chouettes émissions l'après-midi, celà-dit, quand personne ne peut écouter. Des choses et d'autres. De tout vent. Et il faut vraiment que j'arrive à appeler l'assurance maladie. Celà pourrait vous passionner, plus encore que d'habitude. Bigre. 

Et puis vivement le cheval, Paris, le printemps, l'Inde.

Dimanche 26 décembre 2010 à 13:58

 


 

 Je brûle de l'intérieur. Que ce soit d'impatience ou de rage, d'amour ou de frissons ; sans cesse de mille questions. 




 


 

 

Vendredi 3 décembre 2010 à 0:59

C'est étrange. Au vent il n'y a pas de mots. Les joues rougies par le froid tout à l'heure. Et là, je sens le monde s'affaisser. Je suis là immobile. A questionner chaque instant. A regretter chaque geste. A ressasser des millions de secondes. Le temps de souffler une poussière sur le coin de la table et les rires se transforment en amertumes. En une seconde le bonheur d'être là où je suis disparait sous une couche de rancoeur ou quelque chose de ce genre. C'est qu'une fois de plus je traine des heures devant cet écran à regarder la vie des autres à travers des profils, des pseudos et des images. ça en devient presque maladif. Observer la vie [virtuelle] de ceux dont on a été amoureuse, de ceux qu'on déteste, des amis de ses amis, et ainsi de suite. ça peut durer des heures et ça donne l'impression de ne pas exister, d'avoir une vie qui n'a pas de sens, d'être minuscule au milieu de tout ça. De cette immense toile. Qui nous emprisonne en fait. Qui nous enferme dans la vie des autres. C'est tordu, c'est malsain, dérengeant mais aussi plus fort que moi. Se montrer, se mettre en scène avec un pseudo aguicheur, des photos qui montrent à quel point notre vie est belle. On espère quoi en faisant tout ça ?

Je me suis rarement sentie aussi bien, mais j'ai ces petits moments de vide quand je me penche sur la vie des autres. Tout d'un coup le moral chute. Je perd se sourire béat des heures à regarder la neige tomber sans n'avoir rien d'autre à faire, à courir dans un couloir avec elle en riant, à la regarder s'endormir sur ses cours. Je perd cette joie d'être avec elle par seulement quelques minutes devant ce mur où défilent des mots et des images de vous, d'eux. Impossible de s'endormir avec juste l'image de la journée dans la tête. Je voit des milliers de chose qui sont arrivées à ces centaines d'amis virtuels. J'ai le sentiment que ça me ronge. ça emplit le cerveau d'un vide immense. ça empêche de sentir la réalité. 

Je me souviens de ce moment, étant petite où Papa et Maman venaient me dire bonne nuit et ça signifiait que même si je n'avait pas envie de dormir je devais me plonger dans le noir et rester seule avec moi-même jusqu'à ce que le sommeil vienne. Je détestait ce moment. Maintenant je le regrette, c'était un passage obligé, un moment où penser. Bien sûr il y a toujours ce moment où on se met dans le noir dans le but de dormir et où on attend le sommeil mais après avoir regardé la vie des autres je suis incapable de penser clairement et réellement. Je voit ce que je pense de vous, ce que je crois que vous pensez de moi, des images vides de sens mais lourdes d'un sentiment de frustration et d'incapacité.

Jeudi 11 février 2010 à 21:00

J'me sens politiquement corecte, j'me sens coupable, j'me sens cultivée, j'me sens supérieure, j'me sens incomprise, j'me sens extrémiste, j'me sens intolérante, j'me sens impuissante, j'me sens experte, j'me sens blessée.

J'ai enfin trouvé une réponse à la question que le prof' avait posé lors du premier cours "l'autre et la migration" : "Quand vous êtes vous senti différent ?" Je suis là au milieu de ce cours sensé parler de l'autre (qui est-ce d'abord ?) et je fait l'expérience de l'autre, durement, cruement. Ils ne pensent pas comme moi. Je suis persuadée, avec tout le détachement possible, d'être la plus qualifiée pour en parler, sans faire de détour je suis sure d'avoir la vérité. Et j'ai peur d'être sure d'avoir raison. Je me sens basculer. Je me répète qu'il n'y a pas qu'une vérité et qui plus est ce n'est pas moi qui la détient. Profondément retournée par des phrases banales, un peu hasardeuses, lancées sans réfléchir, des clichés sur lesquels personne ne réagit, des affirmations plus que douteuses, j'arrête là. La question est "pourquoi ça me blesse aussi démesurément ?"

Mercredi 16 décembre 2009 à 23:23


Je n'me suffit pas à moi même. J'ai toujours besoin de quelqu'un d'autre. Quelqu'un pour m'épauler, me rappeler qui je suis. Quelqu'un pour être là et m'empêcher de tourner en rond toute seule dans ma tête. Toute seule j'me sens seule ! Y a juste un vide. Une impression vicérale qu'il manque quelque chose. Un déséquilibre. L'impression que tout ce qu'il m'apportait était vital. Maintenant j'tiens plus vraiment d'bout. Le sentiment de traverser la vie clopin-clopant. Avec un trou à l'intérieur. 

Mercredi 9 décembre 2009 à 19:20


Haaaaaaaaaaaaargh !

Besoin de souffler. De prendre le temps. De voir de nouvelles têtes. De jouer le jeu. D'oublier le reste.








Mardi 17 novembre 2009 à 19:34



J'ai senti le monde s'effondrer sous mes pieds.
Comme si tout à coup l'équilibre que je m'était construit disparaissait.
Je croyais que j'allais bien.
Que c'était rien, que ça faisait pas mal. 
Mais putin qu'est ce que ça m'a fait mal tout à coup. 

Comme si celui que j'aimais avait subitement disparu de la surface de cette terre, instantannément remplacé par une épaule sur laquelle je pourrais pleurer.
Il n'est plus que ça. 
L'envie de me jetter par terre et de fondre en larmes.
Et maintenant l'envie de retrouver du sens, de grandir, d'avancer.
De trouver un ailleurs, de continuer à regarder devant.

http://a-contre-courant.cowblog.fr/images/CIMG5778.jpg

Mardi 2 décembre 2008 à 20:04


Pas envie de travailler. Trop de tentations. Envie de sortir. De voir mon amoureux. D'aller au ciné, de faire la fête et puis chai pas quoi. Mais c'qui est sûr c'est que j'ai pas envie de travailer. J'ai trop d'trucs qui tournent dans ma tête. Des trucs à la con. Et puis chai pas quoi écrire en plus. J'me sens pas totalement dans mon assiète. Voilà tout. Pourtant tout va bien. J'me sens coupable quand même. J'fou rien et j'vais encore être dans la merde à la fin. Rien à foutre. C'est ça le problème. Tout ça est inintéressant. C'est le problème. Je rouille, je rouille, je rouille ! Et si j'allais faire un tour... une petite étude de mon quartier de nuit. Hum, raiment passionnant, remarque peut être plus que ce que je suis en train de faire. D'aillleurs j'acris tout petit pour pas que ça prenne trop de place dans le blog vu comme c'ets bidon. 



Au fait j'ai fait un nouvel habillage... un peu raté à cause du nouveau cowblog avec lequel j'ai du mal. Enfin chui quand même assez satisfaite. 
...Hist-ou-art...


Mon genou brûle. Dedans il y a des petits bonhommes qui gigottent. Qui tapent fort contre les parois. Qui incendient tout ce qu'ils croisent. Ils tordent les armatures, écrasent les connexions, titillent mes nerfs. Résultat : j'ai mal. Comme une décharge électrique toute les cinq secondes.

Samedi 11 octobre 2008 à 15:37

Je croyais en passant l'été que le temps des pleurs et de la rage était fini mais il n'en n'ai rien. On dit que tout à une fin et pourtant un voile plane autour de moi. Il fait de l'ombre sur ma joie de vivre et sur une bonne partie de ma vie. Il me déteint dessus et les jours m'énervent. Et puis il y a ce temps qui passe trop vite, ou pas assez, selon son humeur. Je le déteste. Mais de qui est-ce que je parle ? Je n'sais pas, je n'sais plus ou peut-être que je ne l'ai jamais su. Je me perd. Je suis en froid avec moi mm ! Et avec lui (lui tout entier, le voile, la tristesse, le temps qui passe, les yeux qui pleurent et tout le tralala. Ils m'énervent tous autant qu'ils sont). C'est normal -le froid, c'est l'hiver. Mais pas seulement. C'est l'heure d'être heureux. J'dois pas être totalement au courant...Juste un jour sur deux. C'est déjà pas mal.

Je me faufile à-contre-courant,

au hasard des pages,

des images,

des souffles et des voix,

et des regards, surtout les regards.

Je me remet à ce blog dès que j'ai internet dans mon nouveau chez-moi. I promess !

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