a-contre-courant

Perdue au hasard des mots.

Lundi 23 avril 2012 à 21:54


S'ils bafouillent c'est qu'ils n'ont rien à dire. 
C'est simple. Ce qui est pensé doit être dit.
C'est encore mieux si on l'écrit.
Parce que comme on dit.
Comme on s'est levé on se couche.


 

Dimanche 15 avril 2012 à 13:13



Rien ne rendra leurs réponses à mes questions. 
http://a-contre-courant.cowblog.fr/images/0704Minguettes102.jpgAvril 2012 - Vénissieux - AlX


Mercredi 25 janvier 2012 à 2:09

De l'espoir naissent chaque printemps quelques jonquilles dans le pré. Et c'est, après la neige, chauqe fois un renouveau. Une vie qui recommence après l'hiver morose. C'est la promesse des champs de blé puis de l'hiver qui viendra encore après la douce caresse des vents chauds de l'été indien.
C'est l'éternité qui suis son cours et qui nous rapproche chaque jour des lendemains. Peu importe bien ce qu'ils sont. Ils seront là et des vents nouveaux souffleront sur les fleurs qui ne tardent jamais à passer.

Dans la ville noire on oublie bien souvent de quoi demain sera fait. On ne voit qu'aujourd'hui car il n'y a ni fleurs ni vent léger, il n'y a qu'une brume épaisse, été comme hiver et les temps se rapetissent, s'amenuisent au fil de nos pensées, égrainées par les supplices que c'est de sans cesse nous regarder.

Pauvres humains sans cesse embrigadés dans d'inexorables combats bien trop petits. Décharnés, nous cherchons à tracer des routes plus longues qui mèneraient vers d'hypothétiques campagnes, où nous regarderions fleurir de nouveaux printemps. Mais ces routes qui quittent nos quotidiens ne souvrent que bien trop peu et nous restons là, humbles citadins, à compter nos pensées sans jamais songer qu'il suffirai de les arrêter, de quitter l'effroyable mouvement pour qu'enfin le temps reprenne son sens. Qu'enfin chaque jour soit à nouveau rempli de son lendemain.
 

Mardi 17 janvier 2012 à 20:31

Il n'y a rien d'immédiat.
Il n'y a que du vent et des sarcasmes. 


Des horizons bouchés mais des étreintes, des corps amoureux, des idées qui font leur chemin, des vagues de pensé.

Lundi 19 décembre 2011 à 14:44

Je cherche dans leurs yeux secs les traces de la tristesse, et celles de l'amour qu'ils ont enfoui au fond d'eux, qu'ils cachent à eux-mêmes et à ceux qu'ils aiment pourtant, d'un amour aussi sûr qu'invisible. 

Lundi 19 décembre 2011 à 14:24


CORPs INsENsE NE REssENT PLUs RIEN. 


Dimanche 11 décembre 2011 à 19:07

Emotion 20 : Les mots sont vains (écrivains).
Emotion 1 : L'émotion survint (mauvais vin).
Emotion 120 :
L'émotion s'en vint (sans vin).

http://a-contre-courant.cowblog.fr/images/HHoch.jpgHannah Hoch - 

Jeudi 17 novembre 2011 à 2:12

J'avais dans mes yeux les sourires des autres.
Ceux qui n'avaient pas pu être là.
Faute d'avoir ouvert les yeux plus tôt.

Plus tard.
Avant
l'ivresse.
Après
la mort.




Et tu cries : "Sourdes muettes étoiles"
Et ça fait mal.

Jeudi 17 novembre 2011 à 2:01





[
Si et] seulement si : si seulement. 



Jeudi 28 juillet 2011 à 23:13

Y a les histoires, les vraies
Et celles qui ne racontent rien
Qui ne sont là que pour remplir les vides,
Les trous noirs.

Nous sommes perdus.
Et nous n'avons rien donné.
Rien qui puisse nous faire espérer plus.
Nous faire espérer autre chose que de sales histoires
Morbides et pluvieuses.

Dans l'insouciance des lendemains,
Des lendemains sans gout
sans puissance et sans beauté.
Eux mêmes sans lendemains.

Horibles lendemains sans promesses de rien
Ni de personne.
Sans orages non plus.
Ternes images.

Mornes cernes sans avenir
Sans triomphe, sans gloire.
Traces des espoirs de la nuit
De ses douceurs aussi.

Pleurées jusqu'à ce que l'éternel revienne.
Notre amour.
Pour lui et moi.
Aucune trace de rêve

Car nous n'avons rien à nous donner.
Rien que des ténèbres sans histoires.
D'histoires sans lendemain.
Farouches et criardes.

Aux rires aux larmes
Il n'y paraitra rien.
Et elles sècheront sur mes joues.
Aigres douceurs.

En souvenir de tes chagrins,
De tes angoisses que j'ai essayé d'apaiser.
Pour me donner. A moi.
L'espoir d'y songer.

L'espoir d'avoir en moi la douce fébrilité de tes terreurs,
L'insouciance brisée de nos erreurs
Passées, présentes et futures.
Jamais dépassées.

A jamais angoissées et fleuries
Des milliers de nuits qui parsèment ma mémoire.
Et lui donnent des airs,
Des airs d'histoire.

 

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