a-contre-courant

Perdue au hasard des mots.

Mardi 16 septembre 2008 à 21:04

Je m'ennuie de cette histoire trop longue. Comme l'impression que tout sonne faux. Que les vagues ne sont plus à leur place. Que le vent souffle de travers. Les oiseaux volent tellement loin. Tu t'égares. Je te sens partir là-bas, à l'autre bout. Tu pleures, tu me fais mal avec toutes ces larmes. Elles tombent sur moi comme des flocons glacés. Ou même des pics de glace. Je ne comprend pas. Je ne voit pas tes yeux et je ne te comprend plus. Et ça fait mal à l'intérieur. Tout au fond. Quelque part en moi il y a une boule de tristesse, de rage un peu, d'incompréhension surtout. Je me voit sombre. Je ne me reconnais pas. Juste l'impression d'avoir grandi d'un coup, d'avoir compris trop de choses, de n'être plus joyeuse comme avant. Il y a ce fond qui est différent. Je ne m'y fait pas. J'aimerai seulement que tout rentre dans l'ordre. Que le monde arrête de tourner sans moi. Qu'il y est le paysage avec moi dedans et plus à côté, à côté de toi et non pas à côté de mes pompes. Je veux juste qu'il y est toi et moi. L'un contre l'autre. Tout doux. Tout simple. Comme un conte de fée. Il y a l'un et l'autre et ensemble ils forment un couple. C'est facile. C'est beau. C'est moelleux, ça rend heureux. Sauf qu'en vrai ça marche pas. Ou peut-être que ça ne peut marcher qu'avec une seule personne. Et la personne que je m'efforce d'aimer de tout mon corps n'est peut être pas la bonne...Mais après tout qu'est ce que j'en ai a foutre ? Il suffit de vivre, sans se poser de questions, de voir venir au jour le jour. D'aimer jusqu'a la fin et puis de tourner la page, sans ce poser de questions. Tant qu'on aime on reste. Tant que ça va on abandonne pas. Il n'y aurais pas de vrai raison ! Mais dès que les choses s'éloignent du bonheur alors on lache tout. On repart à zéro, chacun pour soit. Peut-être que c'est ça la vrai bonne idée. C'est un idéal, encore un.  Et les idéaux s'écroulent. En tout cas les miens : je ne crois plus à l'homme idéal, ni à la vie parfaite, ni au job miraculeux, ni a tout ce genre de choses. Il n'y a que les amis peut-être qui tiennent la route, vaille que vaille. Ceux que j'ai choisi et ceux que la nature m'a imposée mais qui me conviennent tellement finalement. Je m'en rend bien compte tout d'un coup. Eux sont là, toujours.

Mercredi 10 septembre 2008 à 19:33

 Je n'sais pas ou je vais au ça je n'l'ai jamais bien su mais si jamais je le savais je crois bien que je n'irai plus. Et je suis une cigale, t'inquiète fourmi j'crève pas la dale.

La rue kétanou

Comme un gout de renouveau. Le même homme mais tellement différent. J'ai perdu celui qui ne parlais pas, qui étais muet, celui qu'il fallait attendre, celui qui prennait son temps pour lâcher du leste petit à petit. Aujourd'hui il avoue ses faiblesses et promet de se battre, de faire ce qu'il peut pour moi. Mais je ne suis pas dupe, je le connais l'animal et je sais qu'au fond de lui rien ne changera. Je sais qu'il ne s'aimera pas plus et qu'il continuera à vouloir que je sois fière de lui. Je sais qu'il ne peut pas grandir aussi vite que je le voudrais. Je sais mais j'accepte parce que je ne peut pas me passer de lui. J'ai choisi - à tord ou à raison - de continuer. Je suis consciente de tout ce que je déteste mais je me rend compte qu'il y a une part de lui que j'aime à la folie, à perdre haleine. Impossible de dénouer la corde, je vais juste prendre un peu le large, apprendre à respirer sans lui, à vivre pour moi-même. Voir d'autres horizons, ouvrir les yeux sur tout ce qui brille autour de moi. Ne pas m'enfermer. Et il y en a du travail.

Samedi 6 septembre 2008 à 19:26

Personne ne me croit quand je dit c'est fini. Moi je ne me crois pas. C'est con.

Lundi 23 juin 2008 à 17:47

Il est plus facile d'être statique

Lundi 2 juin 2008 à 9:18

Ouf, il m'aime toujours, ouf, je n'ai pas fait de connerie ou peut-être que si, peut-être que j'ai fait une très grosse connerie. Peut-être que j'aurais dù le remmener à quatre heure comme prévu, peut-être que j'aurais jamais du m'lancer là dedans, peut-être que c'est trop compliqué pour moi, peut-être que j'ai pas assez de force pour tout ça, peut-être que je crois l'aider mais que je le fou encore plus dans la merde. Peut-être que je n'ai pas fait de connerie, de toute façon quoi qu'il arrive ils ont toujours une raison de le pourrir. J'en peu plus de les voir le détruire et de ne rien pouvoir faire, d'être scotchée à mon téléphone à attendre qu'il est fini d'se faire engueuler. Et quand je les voit je dois rien dire, je dois faire semblant de les adorer. Je leur demande comment ils vont, je leur parle comme si de rien n'était mais j'ai qu'une envie c'est de leur arracher les yeux. J'en veux plus. Je veux plus entendre parler d'eux. Je veux plus les voir. Je les déteste. Je les déteste.

 

8h50. Enfin il m'appelle, d'une cabine, ses parents lui ont repris son téléphone, ils l'ont trainé dans la boue, encore une fois. C'est qu'ils aiment ça. Ils ne veulent que son bonheur il parait. Moi j'y crois plus. Ils sont fous. Complètement malades. Fous alliés [quand il s'agit de lui faire mal, fous ennemis quand il s'agit d'eux mêmes]. 

Lundi 2 juin 2008 à 8:35

Parce qu'il y a toujours une couille dans le potage, pour parler vulgairement. J'aime pas attendre. J'attend depuis hier soir qu'il m'appelle, soit j'ai fait une connerie et j'men suis pas rendue compte, soit il fait la tête, soit il c'est fait choper son portable par ses parents et ils pensent à rien ces crétins parce que moi maintenant j'suis comme une conne et j'm'inquiète et bientôt il va m'apeller et me demander pourquoi je m'inquiète, qu'il était juste en train de dormir, qu'il a pas eu le temps de m'appeler. Ou peut-être que sa Mutti à pété un cable et qu'elle l'a attaché dans un coin de sa chambre et qu'il peut même pas m'prévenir, si il m'a pas appelée dans cinq minutes je préviens les flics, ou peut-être qu'en vrai il m'aime pas ou qu'il se venge de je sais pas quoi ou peut-être que...

Oh et puis merde si il voulait vraiment m'appeller il pourrait !

Victor, I hate U.

Jeudi 29 mai 2008 à 13:37

J'ai une boule dans la gorge. ça m'a pris d'un coup en entendant ta voix de quand je te réveille en plein milieu de ta nuit. Cette voix qui me donne la chair de poule, cette voix qui me fait repenser à tant de choses. Des nuits comme celle-là où tout d'un coup je pense à toi et où je me dit que sans toi je suis rien. Que sans toi j'existe presque pas.

Y a que quelques choses de toi chaque soir dans mon lit c'est ta voix, ton odeur et ta montre. Signe du temps qui passe et qui me rapproche de la prochaine fois. Signe de cette attente qui n'en fini plus et qui s'étire à chaque fois de manière un peu plus pénible. Qui me prouve à chaque fois à quel point je t'aime. C'est complêtement fou ! ça en devient ridicule d'étaller ces mots, d'exposer cet amour mais il fallait que je le dise, que je l'écrive. Comme une prétention. Il fallait que tout soit dit, que chacun puisse le lire mais surtout que toi tu y es accès. Que toi tu saches tout ce qui me vient et qui m'empêche de dormir si je ne le placarde pas sur des murs que personne ne lira. Il fallait que j'écrive tout ça. Maintenant. A un autre moment ça n'aurait pas existé mais là tout de suite ça me parle, ça devient important. Tu n'es pas là pour que je te le murmure à l'oreille et même si tu avais été là je n'aurais pas su le faire. Je n'aurais même pas pu parce que je n'aurais même pas réalisé tout ça. Je n'aurais pas pris le temps d'écrire.

Demain peut-être ou dans une semaine peut-être plus, tu seras là et moi j'oublierais tout le reste. Je plongerais ma tête dans ton cou et je reniflerai ton odeur pour de vrai. Je compte les heures. Je n'attends que ça !

Mercredi 28 mai 2008 à 9:37

Pourquoi y a-t-il fallut que je fasse ce rêve ? J'aurais pu en faire tant d'autres il a fallut que ce soit celui-là. Celui qui pose les questions, celui qui remet tout en jeu. Celui qui me fera réfléchir toute la journée, peut-être même plus. Celui qui me rend triste parce qu'il existe autre chose. Celui qui me montre qu'il faut choisir. Celui qui me montre que tout tombe à l'eau. A un moment ou à un autre.

Jeudi 22 mai 2008 à 23:41

Je voudrais vivre, plus. Des grandes choses.
Je voudrais t'aimer plus fort encore.
Je voudrais rire plus franchement.
Je voudrais profiter à cent pour cent.
Je voudrais être là et un peu moins dans mon ailleurs.
Je voudrais être toi.
Je voudrais connaitre lui et elle et vous aussi.
Je voudrais sentir tout les parfums, vivre tout les amours, rêver de milliers de bonheur.
Je voudrais pleurer d'un vrai chagrin et plus de petits caprices.
Je voudrais vivre, toujours plus.

Pix piquée je sais pas où, désolée pour les droits d'auteur.

Mercredi 16 avril 2008 à 16:30

Encore une déception comme il y en a déjà eu plein et comme il y en aura encore.

Je ne m'y habitue pas. Et pourtant impossible de prendre du recul. de garder la distance necessaire pour ne pas souffrir. J'essaye pourtant. J'me dit que cette fois c'est la bonne, que cette fois je ne pleurerais pa, que cette fois je ne m'énerverais pas, que je ne t'insulterais pas. Et pourtant ça continue. Chaque fois le scénario se répète inlassablement. Identique à quelques détails près. Les idées sont les mêmes. L'incompréhension est toujours la même. Je suis calme au début mais impossible de me contenir, il faut que ça sorte. Et puis ça y est c'est dit. Il n'y a plus rien à faire. De toute façon on sait tout les deux que tout ça n'avance à rien et que quoi qu'on fasse cette scène se répètera toujours. Du moins tant qu'on l'acceptera. Je sait très bien que tout ces mots n'ont aucun sens et qu'ils sont effacés dès qu'on en revient aux mots doux. Je pardonne. J'espère que ça changera. Mais rien. C'est toujours la même chose. Je pense que tu ne fais pas le nécessaire. IL est persuadé qu'il fait tout ce qu'il peut. Et voilà. La discussion n'est plus possible. On est chacun planqué derrière notre téléphone et on se balance des vacheries parce que de toute façon on peut rien faire de mieux. On est impuissant. On est chacun soumis aux décisions de quelqu'un d'autre. Et apparement quoi qu'on fasse ce sera toujours pareil. Jusqu'a ce que ça s'arrête. Jusqu'a ce qu'on en est vraiment ras le bol. Parfois j'attend ce jour avec impatience, comme une solution, une issue à tout ça. D'autres jours je me dit que ça n'est pas possible. Que nous deux on s'aime et qu'on s'aime assez fort pour passer au dessus de tout ça. C'est difficile mais après tou qu'est ce que c'est. C'est pas grand chose. On ne se voit pas jeudi parce que ses parents veulent qu'il travaille pour son bac de français. On ne se vera pas la semaine prochaine parce que je part en vacances. Après les vacances se sera difficile de se voir parce que ses parents ontr décidés que pendant l'année scolaire il faut pas sortir, même le weekend. Quelle importance. Je me demande pourquoi ça me fait autant d'effet. Je me sent ridicule de m'énerver pour si peu. Après tout on aura bien le temps de se voir quand monsieur aura fini ses études. Ha je ri. C'est l'ironie du sort. C'est vrai après tout j'ai pas besoin de m'angoisser on a toute la vie pour passer du temps ensemble. Pas sûre !

<< Avant | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | Après >>

Créer un podcast