Je traverse la ville de part en part, assise dans le tramway.
Il y a d'abord cette femme au regard vide, assise pas loin, recroquevillée en fait, qui crie : " vous êtes tous coupables. C'est de la non assistance à personne en danger. [...] L'autre jour y en a même qui regardaient et qui applaudissaient."
Plus tard je croise Maël qui me décoche son plus beau sourire.
Ensuite il y a une espèce de manif" devant la préfecture, des banderoles rouges et noires qui disent qu'on veut pas que les sans papiers soient traités comme des chiens, une colère calme, des gens assis devant leur banderole, pas de cris, juste une présence.
Il y a d'abord cette femme au regard vide, assise pas loin, recroquevillée en fait, qui crie : " vous êtes tous coupables. C'est de la non assistance à personne en danger. [...] L'autre jour y en a même qui regardaient et qui applaudissaient."
Plus tard je croise Maël qui me décoche son plus beau sourire.
Ensuite il y a une espèce de manif" devant la préfecture, des banderoles rouges et noires qui disent qu'on veut pas que les sans papiers soient traités comme des chiens, une colère calme, des gens assis devant leur banderole, pas de cris, juste une présence.