a-contre-courant
Perdue au hasard des mots.
Mardi 17 janvier 2012 à 20:31
Il n'y a rien d'immédiat.
Il n'y a que du vent et des sarcasmes.
Des horizons bouchés mais des étreintes, des corps amoureux, des idées qui font leur chemin, des vagues de pensé.
Il n'y a que du vent et des sarcasmes.
Des horizons bouchés mais des étreintes, des corps amoureux, des idées qui font leur chemin, des vagues de pensé.
Lundi 16 janvier 2012 à 23:25
C'est nous qui avons tout compris.
Eux n'ont rien.
J'en suis sûre maintenant.
Jeudi 12 janvier 2012 à 15:18
Vénissieux - Janvier 2012 - AlX
On entend plus que l'écho des égo.
Magyd Cherfi
Lundi 26 décembre 2011 à 18:06
Un jour.
Deux jours.
Et tant de temps.
Le temps qu'il faudrait oublier.
Qu'il faudrait agenouiller, pour qu'enfin il se taise, et nous laisse la vie sauve.
Pour qu'il nous lorgne d'en bas et nous donne enfin raison, à nous, d'avoir accepté si longtemps d'avoir eu tord.
Sans fléchir lui poser l'épée sur l'épaule. Et ainsi le faire attendre.
De longues heures.
Un jour.
Deux.
Deux jours.
Et tant de temps.
Le temps qu'il faudrait oublier.
Qu'il faudrait agenouiller, pour qu'enfin il se taise, et nous laisse la vie sauve.
Pour qu'il nous lorgne d'en bas et nous donne enfin raison, à nous, d'avoir accepté si longtemps d'avoir eu tord.
Sans fléchir lui poser l'épée sur l'épaule. Et ainsi le faire attendre.
De longues heures.
Un jour.
Deux.
Vendredi 23 décembre 2011 à 15:46
Elle est femme
de marin,
trompant
la longueur des nuits
avec
de terrestres matelots.
Lundi 19 décembre 2011 à 15:32
Là - bas, sur les terres improbables,
se trouvent des animaux et des
végétaux inconnus. Là - bas est
peut - être un paradis terrestre.
Là - bas oblige à réécrire le monde.
"I had a dream" - Patrick de Saint Exupéry - XX1
L'impossible voyage, c'est celui que
nous ne feront jamais plus, celui qui
aurait pu nous faire découvrir des
paysages nouveaux et d'autres hommes,
qui aurait pu nous ouvrir l'espace
des rencontres.
Marc Augé - L'impossible voyage
Ce qui vous arrivera demain, je n'en
sait rien. Il faut laisser de côté
tout ce que l'on a prévu, tout ce
que l'on a combiné, tout ce que l'on
a bâti et se mettre en marche dans
l'inconnu. Advienne que pourra !
Mira Richard, La Mère d'Auroville
Attention à ne pas passer du côté non
fumeur de l'existance : morale,
vertu et légumes mi-cuits à tous
les étages ! Jamais ! Au secours !
Alix de Saint-André - En avant Route
L'histoire est entièrement vraie,
puisque je l'ai immaginée d'un
bout à l'autre.
puisque je l'ai immaginée d'un
bout à l'autre.
Boris Vian
Une soeur ou un frère sont emmélés
avec vous. Notre vie est la leur.
Vous avez connu leurs amis, leurs
déboires, leurs espérances, leurs
vanités. [...]Il y a des choses de
vous que vous ne savez plus et
qu'ils ont conservé à votre place.
[...] Ils ont donné abri à vos
souvenirs.
Gilles Laponge - Le flâneur de l'autre rive
Leurs conversations [...] je
n'arrivais pas à les rejoindre. Mes
mots glissaient au fond de mes poches,
comme mes mains. Je ne faisais pas
partie.
n'arrivais pas à les rejoindre. Mes
mots glissaient au fond de mes poches,
comme mes mains. Je ne faisais pas
partie.
Jeanne Benamour - Les insurections singulières
Lundi 19 décembre 2011 à 14:58
Des mots trop dits : des trop maudits !
La dissidence danse en spires, respire !
Il n'y a que les mots pour dire ce qu'il y a à faire !
La dissidence danse en spires, respire !
Il n'y a que les mots pour dire ce qu'il y a à faire !
Lundi 19 décembre 2011 à 14:53
<< N'oublions jamais le beau geste des mutins de 17.
Le beau geste fut de nous dire que la désobéissance est une chanson d'amour, que l'insoumission se danse, la liberté est une valse lente. >>
<< Nous, c'est le corps entier qui voulait s'engouffrer
Le beau geste fut de nous dire que la désobéissance est une chanson d'amour, que l'insoumission se danse, la liberté est une valse lente. >>
<< Nous, c'est le corps entier qui voulait s'engouffrer
mais on est morts depuis. >>
<< Mais j'étais pas de ceux qui refont les machines, j'avais déjà trop lu. La lecture souvent assassine le chien qui rôde en bas du ventre, j'étais un peu guéri. >>
Daniel Mermet - Là-bas si j'y suis
Magyd Cherfi - Livret de famille et La trempe
Lundi 19 décembre 2011 à 14:44
Je cherche dans leurs yeux secs les traces de la tristesse, et celles de l'amour qu'ils ont enfoui au fond d'eux, qu'ils cachent à eux-mêmes et à ceux qu'ils aiment pourtant, d'un amour aussi sûr qu'invisible.
Lundi 19 décembre 2011 à 14:41
Elle était là,
le cul dans une flaque.
Elle m'avait regardé comme une putain.
Elle m'avait tendu une petite main ridée.
Je l'avait serrée et elle c'était relevée.
Les yeux cernés de noir et pleurant comme ceux d'une gamine.
Elle avait remonté son froque avec l'air digne.
Et là, seulement là, elle c'était mise à rire.
D'un rire violent, qui c'était transformé en spasmes fébriles.
Un rire roque, sans goût.
Son petit corps était en train d'éclater des coups reçus.
Et elle avait fermé les yeux pour se cacher.
J'ai continué à la regarder alors que je savais qu'il ne fallait pas.
Elle c'est pliée. Le rire a cessé.
Et là, là seulement, elle est tombée.
Je l'ai laissée.
La tête dans une flaque.
<< Avant