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Perdue au hasard des mots.

Mercredi 25 janvier 2012 à 2:09

De l'espoir naissent chaque printemps quelques jonquilles dans le pré. Et c'est, après la neige, chauqe fois un renouveau. Une vie qui recommence après l'hiver morose. C'est la promesse des champs de blé puis de l'hiver qui viendra encore après la douce caresse des vents chauds de l'été indien.
C'est l'éternité qui suis son cours et qui nous rapproche chaque jour des lendemains. Peu importe bien ce qu'ils sont. Ils seront là et des vents nouveaux souffleront sur les fleurs qui ne tardent jamais à passer.

Dans la ville noire on oublie bien souvent de quoi demain sera fait. On ne voit qu'aujourd'hui car il n'y a ni fleurs ni vent léger, il n'y a qu'une brume épaisse, été comme hiver et les temps se rapetissent, s'amenuisent au fil de nos pensées, égrainées par les supplices que c'est de sans cesse nous regarder.

Pauvres humains sans cesse embrigadés dans d'inexorables combats bien trop petits. Décharnés, nous cherchons à tracer des routes plus longues qui mèneraient vers d'hypothétiques campagnes, où nous regarderions fleurir de nouveaux printemps. Mais ces routes qui quittent nos quotidiens ne souvrent que bien trop peu et nous restons là, humbles citadins, à compter nos pensées sans jamais songer qu'il suffirai de les arrêter, de quitter l'effroyable mouvement pour qu'enfin le temps reprenne son sens. Qu'enfin chaque jour soit à nouveau rempli de son lendemain.
 
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