10 mai - Badami, Aihole, Pattadakal
On rallie deux villages pour y voir des temples : 80 bornes en rickshaw, à 40 à l'heure, sur des pistes de terre défoncées. Autour de nous les gros 4x4 côtoient les chariots tirés par des boeufs aux cornes peintes, les tracteurs sont magnifiquement décorés, impeccables, splendides.
Aihole ou Pattadakal ? - 10 mai 2011 - AlX
Près des chantiers, des tentes bariolées, campements ouvriers.
Les habitations s'alignent le long des routes et il y a une foule de gens autour. Marchands, travailleurs, enfants, jeunes mecs assis, femmes balayant ou faisant la lessive, des gens attendant un hypothétique bus au milieu de bleds où les maisons de béton, inachevées, ont les pieds dans la terre battue.
On traverse leurs vies, leur monde, éberluées. Certains nous regardent, nous sourient, nous crient des mots qu'on ne comprends pas.
Il y a des foules d'animaux aussi, des vaches -qui nous annoncent par leur terrible maigreur que nous sommes en terre pauvre, il n'y a rien à brouter d'autre que de l'herbe sèche- , des buffles, des chèvres, des chiens, des poules -on longe pendant un bout de temps d'immenses bâtiments en longueur, blocs de béton remplis de poules, en batterie.
Il n'y a aucun touriste ici, sauf dans l'enceinte des temples, comme s'ils y apparaissaient directement, sans oser l'hotel sordide de Badami, les paysans au ventre creu et à la main tendue. On les comprends presque, on en mène pas large il faut l'avouer.
Badami - 10 mai 2011 - AlX
Tel est pris qui croyait prendre - Badami - 10 mai 2011 - AlX
Les indiens nous prennent sans cesse en photo, pour diverses raisons (!), on a passé un pacte : celui qui nous prend en photo sera pris en photo.